VALCKE Christine

Vit et travaille à Séte

devant la feuille
j’aime la fragilité que ce mot suggère

mystère de cette surface qui, aussi petite soit-elle, dés que je m’y engage,
s’élargit au champ qui s’ouvre entre elle et moi
ce champ n’a pas de mesures, pas de bords
l’oeil y plonge sa main d’encre au bout du pinceau, le papier absorbe, devient réponse
mais aussi question, mais aussi attente
de nouveau l’encre, la main… 
à son tour, ce qui est là me regarde et à mon tour, je deviens question, attente.

étrange circulation où la main parfois devance l’oeil ou le suspend,
étrange naissance d’un rythme qui peu à peu prend corps

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