MOSCOVICI Ariel
Vit et travaille dans l'Aude
Depuis de nombreuses années mon travail est influencé par des images et des souvenirs de paysages de mon enfance, du désert du Néguev, des ruines anciennes qui se confondent avec les montagnes, les paysages arides et aussi de l’histoire des peuples qui ont érigé ces architectures, mystiques ou fonctionnelle?.
Sans être croyant, je m’intéresse à donner forme au premier mot de la Bible « Bereshit », « au commencement », selon la traduction courante. Il me semble fascinant d’analyser ce mot. La traduction que je préfère est « En tête ». Dans la vision du Proche-Orient de cette époque, on a pu considérer la création physique du monde comme résultat d’une réflexion conceptuelle, le monde étant imaginé le premier jour dans la tête du Créateur. Dans quelle langue celui-ci pensait-il ? Comment imaginer cet espace cérébral contenant toute la création à venir ? Peut-on penser sans parole pour créer une œuvre?
A. M.